L’année 2020 est une année de prospérité dans les affaires et dans tout ce qu’on entreprend. C’est ce que tout le monde avait imaginé et souhaité au nouvel an. Personne n’a pensé que le Covid-19 allait mettre à mal l’économie mondiale et presque tous les secteurs d’activités. La propagation de la pandémie a provoqué une crise sanitaire sans précédent dont les effets sont répercutés sur l’économie de tous les pays. Le secteur automobile n’a malheureusement pas échappé à la crise. La vente de véhicules a connu un recul important pendant le premier trimestre 2020 en France. La crise a frappé le marché de tous les types de véhicules : neufs ou occasions, diesel ou à essence, citadines ou berlines. Seuls les véhicules électriques ont échappé miraculeusement à la situation. L’annonce du début de confinement par l’État a contraint les citoyens de rester à la maison et les consommateurs ne se rendaient plus après des revendeurs ou concessionnaires. Ainsi le secteur automobile est durement touché par la crise. Tous les acteurs surtout les industriels doivent trouver rapidement des solutions pour relancer le secteur et le marché
Une baisse générale observée en France :
Le premier trimestre 2020 est chaotique sur le marché de l’automobile. Les acteurs du secteur automobile se trouvent dans une position plus que difficile et alarmante. Depuis le début de la propagation du virus en Chine vers mi-décembre 2019, le secteur automobile a déjà ressenti la baisse. Les usines de fabrication de véhicules neufs fonctionnent au ralenti. La principale cause était que le Chine a cessé d’exporter les pièces nécessaires au montage des véhicules en production. La production est progressivement suspendue puis arrêtée. En outre, le marché de l’automobile commence à chuter drastiquement. À la vue de la situation, les usines de fabrication ont été contraintes d’arrêter et ont décidé de cesser la production.
Le constat est sans appel, la vente de véhicules a baissé au premier trimestre. Pour le mois de mars, la vente de voitures neuves à elle seule a chuté de 72% par rapport à la même période l’année dernière. Une situation jamais observée depuis près de 50 ans en France.
Le marché du neuf condamné cette année :
D’après le CCFA ou Comité des Constructeurs Français d’Automobiles, les pertes enregistrées au premier trimestre ne peuvent plus être rattrapées. L’année 2020 sera marquée par cet évènement. Dans le cas où il y a déconfinement vers le début du mois de mai, le comité prévoit une chute globale de 20% pour l’année. Dans le cas contraire, le bilan sera plus lourd et les conséquences plus désastreuses. Toutefois, ce n’est pas le moment de baisser les bras. Quelque soit la décision de confinement ou de déconfinement, les industriels et les acteurs du secteur automobile doivent trouver des solutions pour sortir du tunnel.
Le marché d’occasion en baisse mais stabilisé :
Le marché d’occasion est moins touché que celui du neuf. Toutefois, l’on a observé une légère baisse au premier trimestre. Cependant, le marché se stabilise et ne connaît pas de cas de chute importante. À la première analyse, la situation est étonnante mais en profondeur ce n’est pas le cas.
En cette période difficile, les procédures administratives sont plus simples. De plus, les prix sont nettement plus accessibles sur les véhicules d’occasion. L’estimation 2020 prévoit une stagnation du marché jusqu’à la fin de l’année malgré le coronavirus.
Le marché de véhicules électriques en bonne santé :
Le marché de véhicules électrique a fait exception face à la crise. La vente a connu une augmentation de l’ordre de 19% pour le mois de mars 2019. Alors que cette période est marquée par un confinement total en France. Cette situation est logique suite à la politique de l’état qui a pour objectif de réduire l’émission du dioxyde de carbone. L’acquisition de voiture électrique est avantageuse sur ce point.